Plan de l'article
Les bonnets rouges de jadis
L’ampleur de la révolte Basse-Bretagne prend un tour antiseigneurial : la révolte des Bonnets rouges due aux couleurs de bonnet portées par les insurgés.
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La guerre de Hollande
Louis XIV déclare la guerre aux Provinces-Unies en 1672. L’armée française est stoppée par les inondations, et la guerre s’éternise. D’où la recherche du nouvel argent pour la guerre : 4 taxes sont créées. Sur le papier imprimé, la vente de tabac, les objets en étain et la taxe des roturiers. C’est le mécontentement général.
Ces impôts s’ajoutent à une situation économique difficile. La Bretagne est épargnée par disettes et épidémies, suivies d’une phase de difficultés économiques.
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Déroulement
La manifestation débute à Bordeaux, les manifestants contrôlent la ville. En Bretagne, les émeutes sont sur deux grandes villes, Rennes et Nantes.
Soulèvement dans l’Ouest de la Bretagne
A partir du 9 juin, les campagnes de Basse-Bretagne suivent. Le maximum de violence est atteint fin juillet-début août dans le Poher.
Les codes revendicatifs
Les paysans révoltés établissent des codes et règlements, sous plusieurs noms (code paysan).
Reprise en main et répression
La « punition » commence à Nantes, où le meneur Goulven Salaün est pendu. La Bretagne doit subvenir aux besoins des troupes de répressions et 20 000 hommes
Bilans historiques
L’ampleur de la révolte est exceptionnelle pour le règne de Louis XIV. Conséquence à moyen et long terme : La Bretagne entière est ruinée en 1679 par l’occupation militaire.
L’image des Bonnets rouges à nos jours
Dans les années 1970, la révolte des Bonnets rouges a été présentée comme une étape de la lutte du peuple breton pour son émancipation. En 1975, le Parti communiste français fête à Carhaix le tricentenaire de la révolte. En 2013, des manifestants du Finistère s’opposant à l’instauration de l’écotaxe arborent des bonnets rouges.